Le boeuf entre et l'âne rit

Encore un Noël de passé,
Fête trop commercialisée?
Par qui? Par eux?
En tout cas pas nous!

A force d'entendre ces messages adressés à des fous,
Désirant un juste retour à un niveau plus pieux,
Je défend le retour à la folie, à l'enfance,
Loin des églises aux messages mielleux.

Ces paroles mettent en transe: -Ce jour vient de Dieu!-
Etouffant l'enfant Sous les poutres de nos yeux.

Qui est elle cette affreuse société?
Ayant tué crèche et nativité.
Ces monstres chargés de cadeaux,
Connus en tout points cardinaux,
Que pourtant je ne vois pas,
Alors que j'étais sur l'agora.

Ne serait-ce que charabia?
Ou alors est-ce en moi?

Dans le doute je vais me taire,
De toute façon on en a que faire.

On a eu notre Noël et toujours on l'aura!
Pas de voeux cette année,
La causerie est terminée.
Je la voulais belle, elle n'est que fracas

guilloud

Comments

[Noémie]

Faisant un petit tour par ici, je tombe sur ton poème...
Il est vrai que malheureusement Noël est devenu une fête plus que commerciale, et lorsque on dit Noël, on pense immédiatement aux cadeaux au sapin, en oubliant que c'est quand même la naissance de Jésus...
Belle réflexion à travers ce poème, tu nous fait réfléchir.