Le silence
Nous lui sommes étrangers
Pourtant nous le ressentons intimement
Quelque chose de profond en notre être
Semble depuis toujours le connaître
Dans toutes nos nuits nous le fréquentons
Il est ce moment entre le calme et le sommeil
Entre le rêve et le réveil
Le désert parait photographier cet instant
Il nous prend dans ses filets temporels
Pour nous figer un moment
Entre conscience et sentiment
Et dans la réalité douce de ce songe
Notre être tourmenté semble avoir trouvé un berger
Qui le fait paître dans la quiétude de l'enrichissement
Cet dans cet oasis, façonné par la fuite de la vie
Que nous pouvons observer notre présent
A partir de notre passé en pleine contemplation
Quelques mots suffisent à le briser
Mais aussi dévoiler son immense majesté
Texte et Image : guilloud